Bilan de mon voyage

Venise, Slovénie, Croatie

J’ai été très heureux de pouvoir faire si tôt ce que je compte faire durant toute ma vie : voyager. J’ai donc fais un voyage avec ma copine, voyage qui s’est étalé du 31 juillet jusqu’au 19 août, comportant Venise, la Slovénie et la Croatie. Nous n’avions prévu aucun logement sur place, ni aucune réservation avant le départ. Voici ce que j’ai à dire sur mon expérience :

Ce voyage m’a appris plusieurs choses : tout d’abord que voyager est à la portée de tous, et qu’en s’en donnant la peine, même avec peu de moyens, il est possible d’aller jusqu’au bout du monde. Les pays que nous avons traversé sont biens dotés de transports, bus, trains… et se déplacer n’importe ou est assez facile et peu cher ! Niveau budget, nous sommes partis avec 850€ chacun, pour 20 jours. Il nous restait un peu de sous au retour. En faisant attention, c’est suffisant pour un voyage comme celui-ci.

La seconde chose que j’ai appris, c’est qu’organiser son voyage, et surtout son itinéraire ne sert a rien. Je suis peut-être un peu excessif, mais dès notre arrivée à Venise, les rencontres ont fait que tous nos plans ont changés. Et cela des le premier jour de notre périple! Et comme le dirait notre ami Serbe, Dragan  : «  perdez-vous …»

Une autre remarque que j’aurai à faire (et là les professeurs seront contents !) c’est que l’anglais est capital : tout au long de notre route, il a été la passerelle qui nous a permis la communication. Une petite anecdote : à Crès, cette île de Croatie ou nous avons fait beaucoup de rencontres, un soir nous étions en compagnie d’un Tchèque d’origine Slovaque (devenu un très bon ami), d’un Autrichien, d’un jeune Croate, de quelques Allemands et de nous, Français ; malgré le fait qu’il n’y ait aucun anglo-saxon, nous parlions tous en anglais !

Je me suis aussi rendu compte de l’importance de l’eau. Ce qui est rassurant, c’est que les cafés nous ont toujours rempli notre gourde, aucun n’a refusé. Et les fontaines d’eau potable (à Venise notamment) sont une vraie source de soulagement, les pigeons vous le diront. Cela peut paraître futile, pourtant le fait de ne plus avoir notre gourde remplie constituait un réel stress pour moi, car l’eau c’est la vie.

Les quelques regrets que j’ai sont les suivants : la période à laquelle nous sommes partis (Août) a pour caractéristique principale de concentrer un maximum de touristes. Bien que nous en soyons nous même, j’aurai aimé un plus grand contact avec les populations locales, chose qui a manqué…

Je finirai par mes impressions sur Eurolines : c’est pour moi une compagnie qui ne respecte pas ses clients. Les voyageurs n’ont aucune information, rien n’est clair, et les conducteurs, aussi bien que les guichetiers peuvent réellement vous traiter comme du caca, pour peu que vous compreniez leur langue (et oui, même aux guichets de Paris ils mettent des étrangers ne pouvant parler le français que de manière très limitée…)

Mes coups de cœur ont été pour la Slovénie en général, et pour ses habitants : on y perçoit une humilité, une sérénité et une politesse des gens. Et le paysage y colle parfaitement : grands espaces boisés, collines verdoyantes, petits villages en harmonie avec le panorama… Et Bled, au nord, est définitivement le symbole ultime de la sérénité.

Je continuerai bien sur en parlant des eaux Croates qui m’ont transporté. Sur le littoral un peu plus sauvage de l’île de Cres, les eaux sont magnifiques. Les contemplant à l’aide d’un masque, le monde sous-marin qui s’offre a nos yeux est magique : une eau limpide comme l’air, des striures de soleil dansant au fond de l’eau, un fond aux couleurs gris/beige accueillant oursins et concombres de mer, les poissons partageant avec nous le silence qui règne sous la surface.

Et, bien sur, je vous dirai que Venise est magnifique. Rien de spécial à dire, c’est un sentiment d’ensemble, une ville très belle, comme nulle part. Les bâtiments sont beaux, colorés différemment les uns des autres, et les canaux serpentants un peu partout donnent un très grand charme à ce petit endroit de la mer Adriatique.

Je conseillerai aussi de faire des haltes dans les Auberges de Jeunesse. En plus d’êtres reposantes après une période de camping sauvage, elles sont un lieu de rencontres internationales. Très souvent il y règne une très bonne ambiance, ma copine et moi gardons en particulier de supers souvenirs de l’auberge de Ljubljana, en Slovénie, avec sa petite cuisine commune vite saturée en nombre et en dialectes !

Bien que le voyage ait pris fin que très récemment, nous avons déjà pour projet de partir pour Prague, voir notre ami Tchèque Janko. Ensuite, je pense entamer l’année prochaine un petit voyage en Roumanie, Biélorussie, ou  Russie, et ce en solitaire.

Le monde semble nous être encore ouvert, profitons-en !!

Valentin GUINEL

Valentin.guinel@hotmail.fr